Camping Le Paradise
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Saint Tropez. Paysage digne des plus belles cartes postales. Venez passer un été de folie au camping Le Paradise
 
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 Damn! [R.]

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Danielle Sinclair
With her nose stuck in a book, what a puzzle to the rest of us.
Danielle Sinclair


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MessageSujet: Damn! [R.]   Damn! [R.] EmptyJeu 15 Mai - 5:09

Damn! [R.] Lyndsychocolateedi4

Like a movie scene
In the sweetest dreams
I have pictured us together
Now to feel your lips
On my fingertips
I have to say is even better
Then I ever thought it could possibly be
It's perfect, it's passion, it's setting me free
From all of my sadness
The tears that I've cried
I have spent all of my life
Waiting for tonight,
When you would be here in my arms
Waiting for tonight,
I've dreamed of this love for so long
Waiting for tonight


« Daaamn. »

Danielle laissa échapper un gros mot alors qu’elle ne mettait plus la main sur le dernier livre à l’eau de rose qu’elle était en train de lire. Elle était pourtant persuadée de l’avoir mis dans son sac, mais rien n’y faisait, il n’y était pas. Dani soupira, et se mit à quatre pattes devant son lit et regarda en dessous pour vérifier. Il n’y était pas. Damn. Dani préférait jurer en anglais, c’était plus classe. Alors qu’elle soupçonnait Alizée de lui avoir chipé pour l’embêter, la jeune fille abandonna. Tant pis pour sa séance de lecture coquine, même si elle devait avouer qu’elle commençait tout juste à se mettre dans cette histoire qui se passait au XVIIe siècle lors de la guerre civile d’Angleterre. Elle s’assit alors à son bureau et posa une main sous son menton. Une autre idée d’histoire avait surgi dans ses pensées et elle devait absolument l’écrire, imaginer les personnages, comme à chaque fois qu’une idée se présentait. Elle sortit son grand cahier à spirale de son sac de cuir Lancaster, et se mit à écrire. Même si la plupart des histoires qu’elles inventaient se passaient plus dans sa tête que sur le papier, elle adorait écrire. Elle écrit bien trois pages pleines, mais s’arrêta. Ce qu’elle écrivait n’avait aucun sens. Depuis qu’elle n’avait pas revu Wayne, elle n’arrivait plus à faire quelque chose d’abouti. Il avait promis de venir, mais quelque chose au fond d’elle ne lui permettait pas de se remettre complètement à cette promesse. Peut-être le nombre incalculable de livres qu’elles avaient lu au cours de ces sept dernières années ? Et surtout le nombre incalculable de scénarios d’amours impossibles doublés d’embûches en tout genre ? Oui c’était sûrement cela.

La jeune fille lisait depuis ses six ans toutes sortes de livres qu’elle trouvait à la bibliothèque de Nice. Ses parents se fichaient bien de ce qu’elle pouvait lire, tant qu’elle mettait le nez dans un bouquin. Et puis, un jour qu’elle avait 13 ans, elle découvrit ces fameux livres à l’eau de rose dans le grenier de son grand-père. Di en entendait parler surtout avec dérision. Ce genre de lecture appartenait aux midinettes et aux vieilles de 45 ans, chômeuses, qui laissaient leurs chats monter sur leurs genoux lorsqu’elles étaient plongées dans leurs lectures. C’était ce qu’elle entendait dire. Et pourtant, en lisant les premières lignes des livres qui appartenaient sûrement à sa grand-mère, assise là sur la moquette du premier étage, elle fut tout de suite passionnée par l’histoire de cette infirmière qui fantasmait sur le beau chirurgien qui paraissait inaccessible. Elle avait passé son après-midi sur le lit de cette chambre qui sentait le renfermé à lire sa dernière trouvaille, incapable de détacher les yeux de cette histoire palpitante. Par la suite, elle attendait avec impatience les dimanches-midi passés dans la maison de campagne pour se ruer au premier étage et continuer ses lectures ridicules. Et lorsqu’elle arriva aux dernières lignes du dernier livre qui peuplait l’étagère de bois blond, elle ne put réprimer quelques larmes. Elle se doutait bien qu’il était encore possible de se procurer ce genre de lectures, alors elle se renseigna discrètement auprès de sa grand-mère. Celle-ci l’accueilli avec un petit rire moqueur, et, alors que Danielle rougit jusqu’à la pointe des cheveux, la dame âgée lui fourra un billet dans la main, et lui conseilla d’aller au supermarché le plus proche après ses cours. Mais surtout, ne devrait pas en parler ses parents si elle ne voulait pas se risquer à une réaction dix fois pire que la sienne. En gros, une moquerie qui durerait bien deux semaines. Alors Danielle avait accumulé une collection de livres aux couvertures de différentes couleurs – bleu pour le médical, violet pour les histoires de familles, et les rouges, ceux qu’elle préférait, ceux de la collection passion – mais toujours faites de la même façon. De temps à autres, elle allait les échanger, en cachette de tous, au dépôt-vente du coin, pour s’en racheter une nouvelle collection. Elle ne les relisait jamais, pas besoin, les histoires qu’elle lisait restaient bien gravées dans sa mémoire.

Se levant brusquement, se sentant enfermée dans la chambre où la moiteur régnait malgré les volets à moitié fermés, elle prit son sac, et sortit du bungalow de ses parents. Elle aurait bien fait un tour à Saint-Tropez, mais pour cela elle aurait dû prévenir sa meilleure amie qui insistait depuis deux jours pour aller faire du shopping, et elle lui en aurait voulu si Danielle y était partie seule. Et puis elle n’avait pas très envie de la voir cette après-midi, elle préférait rester seule, sans vouloir offenser Alizée, bien évidemment. Alors que faire ? Se demanda-t-elle une fois sur la terrasse du bungalow de ses parents. Tout à coup, elle aurait voulu avoir à nouveau huit ans et, avec Sacha et Alizée, ils iraient sauter sur le grand château en plastique monté sur la plage. Mais ceci ne se ferait plus jamais, pour la bonne raison qu’elle avait 20 ans, et Sacha avait quitté Alizée, et ne seraient sûrement plus amis. Ce qu’elle regrettait amèrement. Elle se doutait bien que le petit baiser échangé sur le sol froid de la salle de bain à la fête d’Halloween l’année dernière n’avait rien à voir avec leur rupture, mais pourtant elle s’en voudrait infiniment si cela était le cas. Qu’avait-il pu bien arriver à Danielle Sinclair pour embrasser le petit ami de sa meilleure amie, mais qui était également son meilleur ami ? Un petit verre de vodka en trop sûrement ? Peu importe, maintenant elle ne pensait plus à cette soirée. Son esprit était focalisé sur cet étudiant britannique over-craquant qui faisait office d’assistant de son professeur d’anglais et qui enseignait la prononciation aux élèves de première année. Ce que Danielle n’était pas, bien évidemment. Danielle était en deuxième année de Littérature et avait pris Anglais en option, puisqu’elle se débrouillait bien, un moyen facile, donc, de gagner des points pour sa Licence.

Alors où se rendre ? Finalement elle rentra dans le bungalow, se dévêtit, enfila une robe vaporeuse en soie blanche sur un maillot de bain rouge et se rendit à la plage. Elle s’allongea sur un transat, après avoir soigneusement déposé une serviette sur le bain de soleil, et rangea ses affaires dans la petite tablette, en oubliant pas de sortir son porte-monnaie de son sac. Dani se leva et alla chercher un verre au bar. Alors qu’elle allait commander, un homme prit la parole en même temps qu’elle. Elle allait se retourner et lui dire ce qu’elle pensait sur les relous qui prennent la place des gens avant eux, mais reconnut le profil singulier de Wayne. Maladroite, se mordant la lèvre, elle sentait le feu lui monter aux joues. Et pour cause, elle avait beau être désespérément amoureuse de lui, leurs relations n’avaient jamais été officialisées. Ils se voyaient depuis six mois maintenant, mais, malgré quelques baisers échangés, et plusieurs soirées passées ensemble, la timidité de Danielle revenait au galop lorsqu’il s’agissait d’une relation avec un garçon. Elle ne savait même pas ce qu’il éprouvait à son égard, prenant toujours un air détaché avec elle comme avec tout le monde, et cela la désemparait. Tentant de ne pas croiser ses petits yeux verts qui changeaient au gré de son humeur.


Wayne ! Tu… Tu es venu ?

Question stupide. Bien sûr qu’il était venu, sinon il ne se tiendrait pas là devant elle. Elle se mordit encore un petit peu la lèvre inférieure pour sa bêtise, et hésita. Lui faire la bise ? Le serrer dans ses bras ? L’embrasser ?
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